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Ressources

Gérer la trésorerie, relancer les clients, éviter les impayés, tout en gardant une bonne relation commerciale… Pour beaucoup de dirigeants de TPE et PME, ces sujets sont chroniques, parfois même épuisants. Ils prennent du temps, créent de l’incertitude et nuisent à la sérénité dans la gestion quotidienne.

Mais il existe une autre voie : celle d’une stratégie structurée, conçue autour de votre réalité d’entreprise. Une stratégie qui ne repose pas sur un outil miracle ou une méthode générique, mais sur une combinaison de leviers adaptés et cohérents.

Parce que le poste clients, c’est le nerf de la guerre : c’est l’argent qui entre (ou pas) dans l’entreprise. Et quand il est mal géré, ce n’est pas seulement une question de trésorerie : c’est la stabilité de l’entreprise, la capacité à investir, à recruter ou même à payer les salaires qui peut être remise en cause.

Adopter une stratégie, c’est choisir de reprendre le contrôle. Pas à pas, avec des solutions concrètes :

  • Pour sécuriser les encaissements
  • Pour gagner du temps et de la clarté
  • Pour fluidifier la relation client
  • Et surtout, pour éviter que ce sujet ne soit toujours repoussé à plus tard

1. Faire un état des lieux précis

Impossible de s’améliorer sans savoir d’où l’on part. Un audit du poste clients permet de comprendre :

  • Qui sont vos clients ?
  • Qui paie en retard (et pourquoi) ?
  • Comment sont faites les relances ?
  • Les conditions de paiement sont-elles adaptées ?

C’est une photographie de votre fonctionnement, de vos fragilités… et aussi de vos bonnes pratiques.

2. Clarifier les rôles et les méthodes

Qui s’occupe des relances ? À partir de quand ? Que se passe-t-il si un client ne paie pas ?
Mettre en place des procédures simples, adaptées à votre taille, permet :

  • De ne rien laisser au hasard
  • D’éviter les tensions en interne
  • De mieux cadrer la relation client

Même une petite équipe gagne à avoir une organisation claire. Cela évite que tout repose sur le dirigeant.

3. S’équiper des bons outils

Beaucoup de TPE gèrent leur facturation et leurs relances « à la main », souvent sous Excel ou par mail.
Or, il existe aujourd’hui des outils accessibles, parfois même gratuits ou intégrés à votre logiciel comptable, pour :

  • Suivre les échéances
  • Relancer automatiquement
  • Visualiser les encaissements

Ce sont des gains de temps immédiats et un moyen concret d’éviter les oublis.

4. Former (même brièvement) ceux qui gèrent les paiements

Une formation courte, ciblée, permet à vos équipes (ou à vous-même) de :

  • Gagner en confiance dans la gestion des relances
  • Adopter les bons réflexes
  • Mieux communiquer avec les clients

Pas besoin de devenir expert, mais savoir comment réagir face à un retard ou comment structurer un message de relance, ça change tout.

5. Externaliser si besoin

Quand le temps ou les ressources internes manquent, externaliser tout ou partie de la gestion du poste clients peut être une solution efficace :

  • Relances confiées à un tiers
  • Suivi régulier des encaissements
  • Mise en place de procédures
    Cela permet au dirigeant de se concentrer sur le développement, tout en gardant un œil sur les indicateurs clés.

6. Piloter avec les bons indicateurs

Enfin, une stratégie sans mesure n’en est pas une. Quelques indicateurs suffisent pour suivre vos progrès :

  • Délai moyen de paiement
  • Taux d’impayés
  • Trésorerie disponible
  • Taux de relance réussie

Cela vous aide à anticiper, ajuster et prendre des décisions en connaissance de cause.

Il ne s’agit pas d’appliquer une méthode figée, mais bien de choisir les bons leviers pour votre structure :

  • Une TPE avec peu de clients peut miser sur des relances très personnalisées
  • Une PME avec une forte volumétrie aura besoin d’automatisation et de tableaux de bord
  • Une entreprise en croissance devra adapter ses procédures à son évolution

Mettre en place une stratégie de gestion du poste clients, ce n’est pas ajouter une couche de complexité. C’est structurer ce qui existe déjà, avec des outils, des méthodes, un cadre. C’est gagner du temps, de la visibilité, de la sécurité… et parfois même retrouver un peu de sérénité dans le pilotage de son entreprise.

Parce que ce n’est pas à vous de vous adapter aux problèmes de trésorerie : c’est à votre organisation de vous en protéger.

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